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Me Pauline RAGOT évoque les séquelles de son client suite à l’attentat de l’Opéra

By 26 octobre 2023janvier 5th, 2024Actualités
Justice

Photo : Pixabay

Me Pauline Ragot, avocate du résident luxembourgeois, grièvement blessé dans une attaque terroriste en mai 2018, à Paris, évoque les séquelles de son client et les enjeux du procès du «meilleur ami du terroriste».

«Ce procès est évidemment une étape éprouvante pour mon client, qui a été très gravement blessé par le terroriste et qui conserve des séquelles physiques et psychologiques notables, confiait mercredi soir à L’essentiel, Me Pauline Ragot, avocate du résident luxembourgeois blessé au couteau lors d’un attentat, le 12 mai 2018, à Paris.

«Mais il est également important pour lui d’y participer, car il attend que l’accusé – qui était le meilleur ami du terroriste – s’explique sur les très nombreux éléments relevés contre lui et qui tendent à établir son rôle crucial dans le passage à l’acte de Khamzat Azimov, le 12 mai 2018», poursuivait-elle.

Depuis hier, son client est replongé dans d’affreux souvenirs alors que le procès d’un homme accusé d’avoir «conditionné» l’assaillant à mener son attaque s’est ouvert devant la cour d’assises spéciale de Paris. Le 12 mai 2018, à Paris, Khamzat Azimov, Français d’origine tchétchène, armé d’un couteau de cuisine, avait ainsi tué un passant et s’en était pris à une dizaine d’autres, dont ce résident luxembourgeois. Après une folie meurtrière de six minutes, revendiquée par l’État islamique, il avait été abattu par la police.

«Un bout de lame dans le crâne?»

Plus de cinq ans plus tard, le procès de l’ami de l’assaillant, Abdoul-Hakim Anaiev, accusé de «participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteintes aux personnes», a débuté. Les parties civiles devraient être entendues à partir d’aujourd’hui. Juste après avoir tué Ronan Gosnet, 29 ans, employé d’une librairie du quartier de l’Opéra, à Paris, Khamzat Azimov avait attaqué, rue Saint-Augustin, cet homme de nationalité chinoise, alors âgé de 34 ans, et vivant au Luxembourg.

Ce dernier était, selon les médias français, en train de chercher un restaurant où dîner avec sa femme et ses amis. Il aurait reçu des coups de couteau dans le dos et à la tête. Souffrant selon l’AFP, d’une blessure thoracique, il avait été pris en charge par les pompiers, puis hospitalisé avec des lésions pulmonaires.

Mais ce n’est que le 18 octobre 2018, que des médecins luxembourgeois avaient, d’après un commissaire de police alors chef de la section antiterroriste de la brigade criminelle «extrait de la voûte crânienne de la victime un corps étranger métallique, pouvant correspondre à la pointe du couteau». Selon les experts, le fait que l’arme se soit cassée a pu sauver la vie des passants blessés ensuite.

Source L’Essentiel